Les commissaires aux comptes (CAC) connaissent une transformation notable. Des réformes législatives et de nouvelles directives européennes en sont la cause. Laure Mulin, présidente de la CRCC de Toulouse, revient sur ces changements et leurs impacts
En 2024, deux changements majeurs ont marqué la profession. La directive CSRD, en vigueur depuis le 1er janvier, oblige les CAC à vérifier des indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance. En février, un décret a relevé les seuils d'intervention des CAC, affectant 500 entreprises dans la région de Toulouse.
Ces changements ont des effets significatifs. Depuis la loi Pacte de 2019, la profession perd en moyenne 10 000 mandats par an. À Toulouse, le nombre de CAC a diminué de 400 à 390 en quatre ans. La centralisation favorise les gros cabinets et réduit la proximité avec les entreprises locales.
Pour s'adapter, la profession investit dans des formations. Une formation obligatoire de 90 heures prépare les CAC à vérifier les nouveaux indicateurs. Des guides techniques sont en cours de préparation pour aider les PME à fournir les informations requises.
Grâce à l'intervention des entreprises et des organisations professionnelles, le ministère n'a pas relevé les seuils à 15 millions d'euros.
Le mandat de Laure Mulin se termine en octobre mais elle continuera, forte de l'expérience qui est la sienne, de s'impliquer au service de sa profession.
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Crédit photo : La Vie Economique du Sud-Ouest